Résumé : Septembre touche à sa fin dans la ville portuaire d’Århus au Danemark. Un soir, Anna, une jeune mère célibataire, ne rentre pas de son jogging quotidien dans les bois. Au matin, on trouve son corps sur un lit de feuilles mortes au milieu d’une clairière, la gorge tranchée, un bouquet de ciguë séchée étalé sur la poitrine… Une mauvaise rencontre ? Mais bientôt le commissaire Daniel Trokic et son équipe découvrent un lien entre Anna et un brillant chercheur en psychiatrie disparu huit semaines plus tôt. De fausses pistes en rebondissements, la police criminelle d’Århus n'est pas au bout de ses peines…
Voilà une lecture dont je ressors plutôt déçue. Et ma déception tient au fait que j'entends toujours des éloges au sujet de la littérature nordique, et que je pensais donc lire une histoire nichée au coeur d'une atmosphère riche et spéciale. Et ce ne fut pourtant pas le cas, car j'ai eu l'impression de lire n'importe quel polar de base, de ceux que l'on trouve dans les grandes surfaces pour passer un bon moment de lecture dans un train, de ceux que l'on oublie aussitôt refermés. Vraiment banal.
Pourtant, je ne peux pas non plus dire qu'il soit mauvais puisqu'il se lit à toute allure : l'histoire est divisée en 73 chapitres, il n'y a aucune longueur, les scènes s'enchaînent à toute vitesse, les dialogues sont nombreux et le rythme est vraiment bon, ce qui a fait que je l'ai lu presque d'une traite.
Pour moi, là où ça ne fonctionne pas, c'est dans l'amoncellement de thèmes et de pistes, ainsi que dans le manque d'un tout cohérent. Dans ce polar, on a droit à un meurtre rituel, une disparition, de l'anthropologie et des recherches scientifiques, des souvenirs de la guerre en Yougoslavie, une enfant psychopathe, une nouvelle drogue kamikaze, une main momifiée ou encore de la cigüe. Et vraiment, ça fait beaucoup, surtout que la fin ne parvient pas du tout à faire de tous ces ingrédients un ensemble qui tienne la route.
Notons tout de même que les 4 enquêteurs-héros, Daniel, Lisa, Jasper et Jacob, sont vraiment attachants, mais cela ne suffit pas à faire de "Noir Septembre" une réussite.
De manière générale, un roman qui ne m'a pas semblé être à la hauteur de la qualité et de l'originalité du catalogue des Éditions Miroboles.
Ma note :
Tachas/Marmelade 26/11/2015 12:51
Alex-Mot-à-Mots 19/11/2015 12:48
Les Sorcières 19/11/2015 06:54
LaFée 18/11/2015 21:03
Jacqueline 18/11/2015 19:21