Un petit thriller (222 pages) pour ce nouveau billet. Je me suis offert « Huis-Clos en Toscane » pour 2 raisons : d’une part, parce qu’il est estampillé « Sélection 2011 Prix des Lecteurs » et d’autre part, parce que j’avais lu l’avis très enthousiaste de Lisalor sur son blog.
Vingt ans après, six anciennes camarades de classe se retrouvent, en Toscane, dans la somptueuse villa où elles avaient séjourné ensemble l’année de leur bac. Seule Piera, l’organisatrice de ces retrouvailles, manque à l’appel. Lucia, Amanda, Déda, Maria Luisa, Tatti et Giovanna imaginent alors toutes sortes de motifs à son absence. Mais les événements étranges – et inquiétants- commencent à se succéder, ce qui rend l’atmosphère de plus en plus étouffante…
Le prologue nous décrit la maison où va avoir lieu ce huis clos, d’une façon assez adroite et intrigante, comme si la Villa Camerelle prenait vie. Cette maison est un cadre très bien choisi pour l’intrigue et, au fil de la lecture, on comprend que les murs ont été témoins d’atrocités ou, à tout le moins, d’événements très sombres. Certains anciens de plusieurs siècles, d’autres plus récents, mais que les « héroïnes » semblent toutes avoir délibérément effacé de leur mémoire… Cependant, tout le monde n’a pas oublié et, en coulisse, une victime échafaude patiemment sa vengeance…
Les personnages de ce roman sont assez originaux. En effet, ces 6 (ou 7) femmes sont plus horripilantes les unes que les autres. Ça jacasse, ça complote, ça se jalouse, ça se
regarde le nombril, ça ragote et c’est à qui sera la plus superficielle ou cassera le plus de sucre sur la vie ratée de celle-ci ou sur la cellulite de celle-là. Elles sont
horribles. Hautaines. Insupportables ! Jamais on ne s’attache à elles.
A tel point que j’ai souhaité, à plusieurs reprises, que le « vengeur de l’ombre » se dépêche un peu d’agir pour que certaines la bouclent
enfin !
Dans les 100 premières pages, l’atmosphère est nimbée de mystère et de doute, mais très vite, c’est la peur qui prend le pas et au fur et à mesure, elle se
fait de plus en plus oppressante pour les héroïnes, laissant toutefois le lecteur un peu sur le bord du chemin...
Même si c'est une lecture "réussie", il y a plusieurs aspects de ce roman qui m’ont dérangée. Tout d’abord, durant les 100 premières pages, c’est beaucoup trop lent et ça tourne en rond : le temps ne passe pas. En outre, il y a de nombreux changements de point de vue, et même dans une page consacrée à une seule héroïne, on alterne sans cesse le « je » et le « elle », ce qui donne un effet décousu et altère quelque peu l’ambiance du huis-clos.
Mais venons-en à la qualité essentielle de ce thriller, selon moi : sa fin. Même si le début m’avait … endormie… la fin m’a captivée. En effet, dans les 80 dernières pages, tout s’accélère,et le lecteur ne sait plus où donner de la tête. En ce qui concerne le coupable (oui, je pense que je peux dire qu’il y a un coupable, sans vous gâcher votre plaisir, puisqu’il y en a souvent un dans les thrillers), pas une seule seconde je n’ai pensé que c’eut pu être celui-là. En outre, Diana Lama, dans les 40 dernières pages, est diaboliquement efficace. On tourne, on tourne, on tourne frénétiquement !
Quant aux 2 dernières pages, je les ai trouvées tout simplement… parfaites !
Pour attribuer une note, je ne peux cependant pas oublier que je me suis ennuyée durant plus de 100 pages et qu'il m'a fallu tout ce temps pour comprendre où voulait en venir l'auteure.
Ma note :
mutante 04/11/2011 16:47
Cajou 04/11/2011 19:10
Jacqueline 29/08/2011 18:11
Cajou 30/08/2011 00:03
Plumeline 17/08/2011 12:42
Cajou 24/08/2011 21:51
Pauline 17/08/2011 10:34
Cajou 24/08/2011 21:49
Jacqueline 16/08/2011 08:29
Cajou 17/08/2011 01:26
Noukette 15/08/2011 22:32
Cajou 17/08/2011 01:33
Malouuh/Lamalal' 15/08/2011 19:57
Cajou 15/08/2011 20:16
Joanna 15/08/2011 18:50
Cajou 15/08/2011 19:00