Résumé : Depuis quelques mois déjà, Madeleine oublie. Oh, des petites choses, rien de bien inquiétant. Jusqu’au jour où elle s’aperçoit qu’elle a oublié le nom de son mari. C’est Thomas, son fils, qui lui apprend que son époux est mort, il y a près d’un an. Le diagnostic tombe : sa mère est atteinte d’Alzheimer.
J’ai reçu ce roman hier. Et tout comme avec « La petite fille qui aimait la lumière », je n’ai pas pu le refermer avant de l’avoir terminé.
Dieu que cette lecture m’a bouleversée. Je vous écris les yeux encore rougis et humides. En effet, j’ai pleuré. Beaucoup pleuré. Pleuré pleuré pleuré. De chagrin mais aussi simplement d’émotion. Et j’ai ri aussi. Beaucoup, grâce à cet humour si fin. Parce que Cyril Massarotto, voyez-vous, il a un talent immense avec les mots. Évidemment, le sujet en lui-même est touchant mais c’est vraiment la plume de l’auteur qui fait toute la différence. Cyril Massarotto parle avec justesse de la maladie, la famille, la vie, la mort, l’oubli, l’abandon mais surtout, de l’amour.
J’ai déjà trouvé le premier chapitre terriblement poignant alors qu’il est finalement assez anodin : le désarroi d’une dame vieillissante qui ne sait plus du tout où elle a garé sa voiture. Désarroi qui se mue en panique quand elle réalise qu’elle ne sait pas du tout quel modèle de voiture elle doit chercher dans le parking. Et plus je suis entrée dans cette histoire, plus j’ai été touchée et je suis devenue moi-même la petite sœur de Thomas, le malheureux premier oublié, et la fille de Madeleine, l’oublieuse. Et quelle merveilleuse idée que de faire de ce fils et de sa mère les deux narrateurs successifs de cette histoire afin de nous offrir tour à tour leur vision des événements.
L’écriture est tellement simple et forte à la fois. Tellement efficace. Tellement élégante, avec un subtil mélange de tournures plus orales et familières, juste ce qu’il faut pour que tout prenne vie, sans jamais une fausse note, et avec tant d’intelligence.
Je ne pense pas que l’on pourrait mieux parler de la perte de ses parents que de cette façon. Ce roman m’a touchée au plus profond de mon cœur. Quel crève-cœur de voir cette femme suppliant la maladie de ne pas lui voler toute son âme, de lui laisser quelques souvenirs, même si ce sont les pires. Et quelle déchirure de voir ce fils dévasté, suppliant sa maman de le reconnaitre à nouveau, juste une dernière fois.
En conclusion ? Cyril Massarotto, do you want to marry me ?
Ma note :
Philippe D 25/10/2012 21:13
MyaRosa 20/10/2012 14:47
Cajou 21/10/2012 11:06
stephanie plaisir de lire 20/10/2012 01:59
Frankie 19/10/2012 09:29
C'era una volta 18/10/2012 18:28
Jacqueline 18/10/2012 16:35
MyaRosa 18/10/2012 15:55
Natiora 18/10/2012 15:43
Belledenuit 18/10/2012 15:38
Joanna 18/10/2012 15:37
Nahe 18/10/2012 15:25